Nous parlons souvent du lieu de travail toxique : comment l’identifier, comment obtenir l’adhésion pour y remédier, et les moyens de résoudre la toxicité. Toutes les entreprises ne connaissent pas un environnement aussi extrême, mais au XXIe siècle, même les cultures non toxiques sont souvent soumises à une forte pression. Quelles sont donc les ressources intérieures dans lesquelles les chefs d’entreprise doivent puiser, et quelles compétences devons-nous développer pour faire face au stress du lieu de travail moderne ? Quelles sont les raisons courantes du stress sur le lieu de travail ?

Ce qui peut “stresser” dans une entreprise.

Les changements constants et accélérés induits par les évolutions technologiques et les fluctuations économiques ont tous un impact sur la sécurité de l’emploi.

Technologie.

En peu de temps, la révolution numérique a tué certaines industries, en a engendré d’autres et a transformé notre façon de travailler. Les attentes en matière de productivité et d’expérience client, la complexité des rôles et les nouveaux systèmes mis en œuvre et mis à jour signifient que la main-d’œuvre doit constamment essayer de suivre le rythme.

Fluctuations économiques.

Au cours des vingt dernières années, nous avons assisté à des bulles et des effondrements économiques dans le monde entier. La montée en puissance des pays BRIC et le ralentissement de la croissance économique occidentale. Pour le Royaume-Uni et l’Europe, la situation actuelle concernant le Brexit a eu un impact sur les décisions et les investissements des entreprises.

Sécurité de l’emploi.

Les suppressions d’emplois à grande échelle continuent de menacer les secteurs public et privé. Aucun secteur n’est à l’abri de la pression incessante en faveur de l’efficacité et de la productivité induite par les progrès technologiques. Les licenciements sont fréquents et les carrières en portefeuille sont en hausse.

Les gens sont complexes.

La première mesure à prendre pour réduire le stress est d’en éliminer la cause. Mais les forces sociétales qui créent les pressions du lieu de travail d’aujourd’hui sont pour la plupart hors de portée d’un dirigeant individuel.

Alors, que faut-il faire face à cela ?

Reinhold Niebuhr l’a probablement le mieux résumé dans sa prière de la sérénité : “Accorde-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse de faire la différence”.

Choisissez vos batailles et trouvez la résilience nécessaire pour les mener à bien. La bonne nouvelle est que la résilience est une compétence acquise, pas un trait de caractère. Donc tout le monde peut construire ses réserves. Dans ce contexte, le niveau de résilience d’un dirigeant peut être influencé par plusieurs facteurs.

Tous ces éléments contribuent au développement et au maintien de la résilience, mais l’un des facteurs les plus importants est peut-être la capacité ou la volonté de prendre soin de soi. En période de difficultés, il est particulièrement important d’être en bonne santé physique et émotionnelle. Si notre santé n’est pas optimale, il est beaucoup plus difficile de faire face à l’adversité.

Les leaders les plus résilients prennent généralement le temps de recharger leurs batteries, de se détendre et de profiter de la vie. Ils prennent des décisions saines en matière d’alimentation et d’exercice, et se tournent vers leur réseau d’amis et de famille pour obtenir du soutien et de la compagnie.

Comment développer votre résilience ?

Voici nos dix meilleurs conseils pour développer votre résilience :

– Croyez en votre capacité à faire la différence.

– Identifiez vos objectifs de manière positive, c’est-à-dire ce que vous voulez plutôt que ce que vous ne voulez pas. Par exemple, “Je vais trouver un nouvel emploi”, plutôt que “Je ne veux plus faire ce travail”.

– Acceptez les choses que vous ne pouvez pas changer, et vous pourrez continuer à fonctionner avec elles plutôt que d’être submergé par des émotions négatives. La pleine conscience est une technique efficace pour y parvenir.

– Évaluez objectivement votre situation. S’agit-il de la réalité, ou de votre vision de la réalité ? Essayez de garder les choses en perspective.

– Soyez proactif. Agir de manière positive donne un sentiment de contrôle, ce qui favorise les sentiments de confiance et d’optimisme. Rester passif peut provoquer des sentiments de négativité et d’impuissance.

– Développez un réseau d’amis, de famille et de collègues solide et solidaire.

– Comprenez les choses qui vous affectent particulièrement de manière négative et planifiez vos stratégies d’adaptation à l’avance.

– Adapter. Il y a de la sagesse dans le proverbe japonais qui dit : “Le bambou qui plie est plus fort que le chêne qui résiste”.

– Prenez soin de vous, émotionnellement et physiquement.

– Tirer des leçons des situations difficiles et les valoriser comme un outil de développement personnel continu.